Pourquoi il ne faut pas remplacer le sucre blanc par de l'aspartame

Publié le 22 décembre 2023 à 18:42

Si l’on sait que le sucre blanc est très néfaste pour la santé pour ce qui est de la fatigue chronique, de la baisse immunitaire, de la surcharge pondérale ou des risques de dépression, peut-on pour autant le remplacer par des édulcorants de synthèse ou naturels? Je vais montrer à quel point l’aspartame(E951), le plus connu des édulcorants, est à fuir de façon incontestable.

Si l’aspartame est aussi prisé par les industriels, c’est parce qu’il est beaucoup moins cher que le sucre, que son pouvoir sucrant est deux cent fois supérieur au sucre et qu’il bénéficie encore chez de nombreuses personnes qui souhaitent maigrir d’un a priori favorable. C’est pour cela qu’on en trouve partout, dans plus de 8000 produits, boissons, aliments et même médicaments. Mais comme l’aspartame est un produit instable, il faut lui ajouter des additifs (émulsifiants, gélifiants, épaississants) ce qui augmentent les nuisances apportées par ce produit.

Les risques engendrés par cet édulcorant font froid dans le dos: fatigue, dépression, migraine, insomnie, manque de concentration, sautes d’humeur, anxiété, confusion, réactions cutanées, sensibilité accrue aux maladies infectieuses, arthrose… La liste n’est pas exhaustive. Certains endocrinologues accusent même cet édulcorant d’être à l’origine de la maladie d’Alzheimer que d’aucuns appellent le diabète de type 3 et d’autres d’être la source de la multiplication des maladies cardiovasculaires.

Ils ont, de plus, tendance à perturber le circuit de récompense car le goût sucré trompe le cerveau. Comme au niveau intestinal, aucun sucre n’est absorbé, le cerveau va pousser à absorber effectivement du sucre et donc des produits pour une large part issus de l’industrie.

L’essor des produits industriels a eu des conséquences désastreuses en terme de santé publique. Les épidémies d’enfants hyperactifs qu’on place ensuite sous de puissants médicaments pourraient venir de là, de même que la multiplication des dépressions et des insomnies pour lesquelles les états providence s’endettent toujours plus pendant que les industriels continuent de vendre davantage. La dupe au final est toujours la même: le consommateur qui paye, tombe malade et reste dépendant.

Alors que faire si on ne peut pas remplacer le sucre blanc par des édulcorants? On peut déjà réfléchir à utiliser un sucre plus naturel: miel, sucre de coco, muscovado, rapadura ou bien tout simplement se déshabituer de ce goût si doux mais si néfaste pour la santé et l’équilibre des humeurs. Si l’on en croit la formidable vitalité des habitants des îles de Crète et d’Okinawa, il vaut mieux oublier dare-dare ce goût pour préserver son capital santé.

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