STRESS,
six lettres pour caractériser le mal du siècle,
six lettres qui cinglent comme le sifflement d’un serpent,
six lettres pour décrire les ventres qui se tordent, les gorges qui se nouent et les mains qui tremblent.
Il existe pourtant un trésor que la nature met à notre disposition, un trésor immémorial de la phytothérapie mais qui porte un nom depuis seulement 1947:
Les plantes adaptogènes !
1) Origines du terme
C’est le toxicologue russe Nicolaï Lazarev qui utilisa le premier ce terme en le définissant comme “une substance pharmacologique capable d’induire dans un organisme un état de résistance augmentée non spécifique permettant de contrebalancer les signaux de stress et de s’adapter à un effort exceptionnel.” Il appelait ainsi les qualités extraordinaires qu’il avait découvertes après quatre années passées à étudier le ginseng sibérien appelé également éleuthérocoque et la rhodiole. Commencés en pleine Seconde Guerre Mondiale pour améliorer les capacités des soldats russes, les travaux furent poursuivis et élargis à d’autres plantes adaptogènes après la guerre et servirent à augmenter les performances des cosmonautes.
Notons cependant que la médecine chinoise traditionnelle reconnaît les qualités de ces plantes depuis des millénaires et les appelle “toniques supérieurs”.
2) Définition du terme
Les plantes regorgent toutes de principes actifs intéressants mais pour qu’elles soient appelées “adaptogènes”, il faut que trois conditions soient réunies:
- Elles doivent augmenter la résistance globale de l’organisme contre des agresseurs de différentes natures (physiques, chimiques ou biologiques) sans stimuler un organe en particulier
- Elles ne doivent pas présenter une quelconque toxicité (attention, il peut y avoir quand même des interactions avec des médicaments allopathiques!)
- Elles doivent présenter une influence normalisatrice quels que soient les changements
Les plantes adaptogènes sont nombreuses: si la rhodiole est la plus connue, on peut citer également l’éleuthérocoque, l’ashwagandha, la maca, la schisandra, le shatavari, l’astragale, le basilic tulsi mais aussi les champignons comme le reishi ou le shiitaké ou encore une matière minérale et bitumineuse: le shilajit.
On les trouve essentiellement dans des contrées froides comme la Russie, la Chine ou le nord des Etats-Unis et du Canada car elles ont dû développer des vertus et des principes actifs pour s’adapter à des conditions rigoureuses.
Je reviendrai régulièrement vous présenter ces trésors de la nature et leurs bienfaits.
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