Ne pas s’abandonner au sommeil c’est ne pas vouloir baisser la garde.
C’est veiller pour ne pas avoir à se réveiller.
Le sentiment d’insécurité est trop fort pour que la personne puisse s’endormir, elle ne fait pas confiance à son entourage ou à elle-même. Peut-être a-t-elle vécu un événement particulièrement traumatisant dans le passé qui la tient éveillée ou peut-être est-ce un sentiment.
L’insomnie est souvent liée au sentiment de culpabilité. Si vous souffrez de tels troubles, demandez-vous quelle pourrait être la cause de ce sentiment d’être coupable. Essayez de creuser dans vos souvenirs, votre histoire, vos rêves, devenez l’archéologue de votre être, passez au tamis ce qui peut l’être et consignez sur papier vos trouvailles.
Il se peut également qu’inconsciemment vous considériez que le sommeil est une perte de temps. Là aussi, il serait intéressant de retrouver l’archéologie de cette croyance.
Souvent enfin, le sommeil est le miroir de notre vie. Si vous le jugez insatisfaisant, il est fort probable que vous jugiez votre vie de la même manière. Pour améliorer son sommeil, il est bon de se demander comment mener sa vie dans le bon sens, un sens satisfaisant pour vous-même.
Autrefois, mon professeur de latin me disait: “Il faut entrer dans le latin comme dans une eau tranquille.” Je dirais que c’est exactement la même chose pour le sommeil, envisager les choses calmement, se faire suffisamment confiance pour s’abandonner, se dire que ce qui nous tracasse trouvera une issue favorable à la fin de notre nuit.
Ne dit-on pas d’ailleurs que la nuit porte conseil?
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