Les somnifères apportent davantage une anesthésie qu’un sommeil réparateur. Ils doivent être administrés avec précaution et sur des périodes très courtes car ils sont terriblement addictifs pour le corps et produisent un effet rebond quand on essaie de s’en sevrer. C’est pourquoi les médecins n’ont souvent pas d’autres choix que de prescrire des somnifères, mois après mois, année après année, décennie après décennie. Bien souvent les patients restent enfermés dans leur prison chimique jusqu’à la fin de leur vie et c’est un travail très délicat que de diminuer ou même d’arrêter les somnifères quand on a commencé.
Je vous livre cependant deux astuces qui m’ont bien aidée quand je suis moi même passée par là. J’en profite pour vous rappeler que l’opération doit se faire en accord avec le médecin et que le naturopathe intervient toujours en complémentarité.
1- La lime à ongle
Les substances actives contenues dans les somnifères sont extrêmement addictives, il faut donc les diminuer très progressivement. Les comprimés sont souvent trop petits pour être morcelés à volonté, c’est pour cela que je vous propose de procéder par coups de lime: Par exemple: un coup pendant deux semaines, deux coups pendant les deux suivantes…
2- Les gélules à remplir
On peut acheter en parapharmacie des gélules végétales vides à remplir. Je vous déconseille de les acheter transparentes car le principe c’est d’en laisser une vide de temps en temps tout en ayant l’impression de prendre un médicament. Souvent, c’est l’effet psychologique qui est le plus compliqué à combattre.
Sachez également que si malgré la prise d’un somnifère, vous mettez plus de trois quarts d’heure à vous endormir, ce somnifère ne vous sert à rien et il vaut mieux ne pas le prendre.
Bon courage donc et surtout bonnes nuits!
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