Le 13 mars 2023, dans le plus grand des silences, paraissait un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, le HCFEA, intitulé Quand les enfants vont mal: comment les aider? Ce rapport montre qu’entre 2014 et 2021 la consommation d’antidépresseurs chez l’enfant et l’adolescent a bondi de 62,58% et de 155,48% pour les hypnotiques et les sédatifs et que pour la seule année 2021 l’augmentation est de 16% pour les anxiolytiques, de 23% pour les antidépresseurs et de 224% pour les hypnotiques. “Ce phénomène de sur-médication ne concerne pas des cas isolés mais bien des dizaines de milliers d’enfants. Ces niveaux d’augmentation sont sans commune mesure (2 à 20 fois plus élevés) avec ceux observés au niveau de la population générale. Les enfants sont donc nettement plus exposés que les adultes à la souffrance psychique et aux difficultés psychologiques, mais aussi à la médication.” peut-on lire dans la synthèse du rapport. Si ces chiffres sont terrifiants pour qui se soucie de nos enfants, ce rapport est passé quasiment inaperçu dans le brouhaha médiatique.
Il n’est pas question de jeter le discrédit sur les médecins qui prescrivent ces ordonnances. Ils sont en effet submergés de travail, disposent de peu de temps et de moyens face à une souffrance bien réelle. D’autant que les anxiolytiques, somnifères et antidépresseurs peuvent apporter une aide si elle est restreinte dans le temps.
Cependant, il est quand même malheureux que des enfants soient sur-médicamentés dès le plus jeune âge alors que des solutions naturelles existent sans effet secondaire.
Pensons à nos enfants, pensons naturopathie.
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